Comment bien gérer un PERin afin d’en récolter le maximum de profit ? Épargner le plus tôt possible
Il vaut mieux commencer à épargner dès que vous percevez des revenus stables, par exemple lorsque vous entrez dans la vie active. Si vous adhérez tardivement au PER, vous verserez des primes plus conséquentes - et donc vous amputez une partie de votre pouvoir d’achat – afin de compter sur une bonne capitalisation sur les courtes années restantes. Sachez d’ailleurs que certains assureurs sont réticents à l’ouverture d’un plan par des épargnants dont le départ à la retraite est proche – par exemple ceux à 5 ans de cette échéance.
Optimiser ses versements
Les versements ne sont soumis à aucun plafond. Vous pouvez donc alimenter votre plan à votre guise, suivant le montant que vous aurez évalué et en fonction de votre situation financière. Pour optimiser vos versements, songez à réaliser des simulations, en définissant quelle somme vous injecterez dans une épargne de précaution disponible à tout moment, et laquelle vous destinerez à un produit d’épargne pour vos vieux jours.
Profiter de l’avantage fiscal en phase d’épargne en cas de forte imposition
Le PER a pour avantage de vous permettre de déduire ou non vos versements de votre imposition. Si vous êtes fortement imposé, cette option pourrait représenter une bonne opportunité pour réaliser de l’optimisation fiscaleLe PER individuel ne fonctionne pas comme les PER collectif et catégoriel – qui sont les compartiments destinés à l‘épargne salariale. Pour ces 2 derniers types de PER en effet, c’est l’employeur qui les alimente, grâce aux intéressements et aux participations. Ce, en plus des éventuels abondements, ainsi que du compte épargne-temps (CET). Avec le PER individuel ou PERin, c’est l’épargnant qui [...]